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  • Je n'ai pas encore eu l'occasion de scanner la carte sous laquelle je projetais d'écrire mon premier article. Mais hier j'ai lu quelques lignes sur Red Cloud et Curtis et ça ne pouvait plus attendre, vous deviez savoir...

     

                    Nous sommes dans le nord des Etats Unis d'Amérique, à la fin du XIXème siècle de notre ère. Red Cloud n'était pas fils de chef, mais, pour son courage et sa témérité, il a pris les responsabilités du clan indien Oglala ("ils se dispersent"), l'un des sept clans formant la tribu Lakota. 'Chef de clan' c'est joli, concrètement ça veut dire 'homme politique', voire 'président' dans certaines circonstances. Red Cloud a convaincu d'autres chefs sioux de le suivre dans la Guerre du Nuage Rouge dont le traité de Fort Laramie signe la fin en 1868, avec l'abandon des forts militaires le long de la piste de Bozeman (Montana) qui traversait le territoire sioux, ainsi que des garanties territoriales sur une réserve de 240 000 km2 située à la jonction du Montana, du Wyoming et du South Dakota. Deux autres séries d'affrontements auxquelles Red Cloud n'a pas participé ont eu lieu environ dix et vingt-cinq ans plus tard, et les Sioux furent forcés de concéder une partie de leur territoire. Je suis le coeur brisé de Jack (Fight Club).

    Jack Red Cloud est mort en 1909 dans la réserve de Pine Ridge (South Dakota), à l'âge de 88 ans. Ce portrait a été pris dans la sage vieillesse du chef sioux, vers 1900.

    Edward Sheriff Curtis... Ah si vous voyiez sa tête, un vrai cowboy !.. Nous sommes toujours dans le nord des Etats Unis d'Amérique, toujours à la fin du XIXème siècle de notre ère... Edward Sheriff Curtis écrivais-je... J'essayerai pour les âmes pures de le repréciser aussi souvent que possible, un artiste est presque inévitablement contemporain de son oeuvre. Si si. Promis... Edward Sheriff Curtis, dois-je donc écrire pour la troisième fois, était un photographe ethnologue américain. Sa particularité réside bien évidemment avant tout dans son chapeau de cowboy, mais aussi dans l'ambition qu'il a eu d'entreprendre l'inventaire photographique de tous les Indiens des quatre-vingt tribus existantes, ce qui représentait environ quarante mille individus lorsqu'il commençait son projet alors que cette population était estimée à un million de vies au siècle précédent. Avant d'étudier les Indiens, Curtis a exercé ce beau métier dans un studio à Seattle, puis il a été photographe officiel de l'expédition Harriman en Alaska. Armé d'une inessoufflable passion pour les Indiens (et d'un gros baril d'essence, je suppose), le cowboy a semblerait-il traversé plus de cent-vingt fois les Etats Unis et pris quarante mille clichés pendant les trente années qu'a duré son enquête. Il aurait donc réussi... Eh oui... Enfin presque. The North American Indian ne rassemble qu'une partie de son travail. C'est un ensemble de vingt volumes ne comprenant 'que' deux mille cinq cent photographies et quatre mille pages de texte. Curtis a aussi utilisé un appareil enregistreur qui lui a permis d'étudier soixante-quinze langues et dialectes ainsi que dix mille chants indiens. Cependant, malgré le soutien (conditionnel) de John Pierpont Morgan et du président Theodore Roosevelt, le cowboy n'a pas pu réaliser l'encyclopédie populaire qu'il rêvait de partager. Mais quand même... Chapeau ! Le cowboy !..

     

                    Je me confronte alors au problème suivant : comment vous présenter mes sources. Sauf pour citer un artiste je ne pratique pas l'art du copier-coller, c'est pourquoi je n'ai aucune raison de vous cacher que je dépense pas mal de temps sur Wikipédia, parce que je n'habite ni dans un musée ni dans une bibliothèque municipale. Alors pour cette fois-ci, nous ferons ainsi : mes sources sont les sources des quatre articles de Wikipédia intitulées Red Cloud, Oglala, Lakota (Amérindiens) et Edward Sheriff Curtis (c'est dans ce quatrième ainsi que sur le site de l'édition digitale de The North American Indian -dont je vous ai déjà proposé le lien dans le précédent paragraphe- que vous pourrez admirer le chapeau de l'artiste). Si vous avez une question, une correction, une remarque ou n'importe quoi d'autre à apporter ou offrir, ne soyez pas timide. Je ne mords pas (tout le monde).


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